Centrale nucléaire danger! Comment fonctionne un réacteur à eau préssurisée?


http://vorort.bund.net/suedlicher-oberrhein/centrale-nucleaire-fonctionne-reacteur.html

Comment fonctionne un réacteur à eau préssurisée ?
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De nombreuses centrales nucléaires
fonctionnent avec des réacteurs à eau pressurisée. Dans ce type de réacteur, sous une pression de 150 bars, la fission des atomes d’Uranium 235, voire de Plutonium, produit, en plus des neutrons, des diveres rayonnements et des produits de fission, de la chaleur qui porte l’eau du circuit primaire à une température de 320 degrés Celsius. Des grappes de commande ou barres de contrôle servent à réguler et arrêter la réaction en chaîne. Quand une barre est introduite dans le coeur du réacteur, elle absorbe une partie des neutrons libérés par la fission, de sorte qu’ils ne sont plus disponibles pour l’entretien de la réaction en chaîne. C’est ce système de barres qui doit empécher l’emballement du réacteur ..., à condition qu’aucun attentat, qu’aucun seisme ne vienne les bloquer dans leurs gaines. Le circuit primaire transmet sa chaleur au circuit secondaire dans un échangeur de chaleur servant également de générateur de vapeur. Cette vapeur du circuit secondaire active les turbines.
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Toute centrale nucléaire produit,
par année et par Mégawatt électrique, l’équivalent en radioactivité d’une bombe de type Hiroshima. Ce qui veut dire que les deux réacteurs de Fessenheim, d’une puissance de 900 MWe chacun, produisent en une année la radioactivité d’environ 1800 bombes Hiroshima. Une partie de ces substances perdent leur radioactivité rapidement, d'autres (par exemple le plutonium) restent radioactives de façon durable, avec des périodes physiques de plus de 24 000 ans. Des reacteurs vieillissants, construits sur une faille active et des sols alluviaux amplifiant....., avec des cuves devenues fragiles, augmentent le risque d'accident grave.

Ce type de réacteurs
n'est techniquement pas sûr, comme l’a montré entre autre, en 1979, la fusion d’une partie du combustible d’un réacteur de Harrisburg (USA). En situation difficile, si les circonstances le permettent, le réacteur est certes mis hors circuit à l'aide des barres de contrôle; cependant la chaleur produite par la fission des matériaux combustibles perdure pendant plusieurs jours encore.

Pour pouvoir évaluer la chaleur résiduelle,
toutes les centrales nucléaires possèdent des systèmes de refroidissement de secours. Si ces systèmes redondants ne fonctionnent plus, l’augmentation de la température peut entraîner le fusion du coeur.

Si plusieurs gaines de combustibles
( « crayons » ) fusionnent, la réaction en chaîne se renforce et on en vient à un réchauffement incontrôlé gigantesque. Si le bâtiment du réacteur (« containment ») ne résiste pas, ou bien encore si une grande quantité de substances radioactives s’échappe, on parle alors de super catastrophe.

L'Ökoinstitut de Darmstadt a calculé les conséquences
et l’étendue géographique d'une telle catastrophe, prenant comme base de réflexion un accident nucléaire survenant au CNPE EDF/EnBW de Fessenheim.

würzburg.jpg (9441 Byte) « Avec un vent de sud-ouest animé et de la pluie, on serait en présence d’une bande sinistrée longue de 370 km, s’étendant de Fessenheim jusqu'à la région de Würzburg/Nürnberg Si les directives de Tchernobyl devraient être appliquées, il faudrait alors évacuer la totalité de la population vivant dans cet espace, et ce durant une période de 50 ans ».



Par ailleurs, Klaus Traube, expert du nucléaire
et ancien directeur du service des réacteurs nucléaires de l’IACE chez General Dynamics à San Diego et en dernier, Directeur gérant d’Interatome, filiale de Kraftwerk-Union, constate:
« L'analyse de nombreux évennements nucléaires graves montre que ceux-ci comme à Harrisburg, comme d'ailleurs aussi à Tchernobyl, sont provoqués par une accumulation inattendue d’ incidents techniques et d’erreurs d'exploitation qui, considérés séparément, apparaissent comme ordinaires. C’est aussi ce qui ressort des coûteuses études de risque analysant les possibilités et les probabilités de défaillance des réacteurs nucléaires. Ces études confirment que chaque réacteur peut être le siège d’accidents conduisant à la fusion du coeur et à des rejets catastrophiques de radioactivité. Ce n'est pas ce point qui est contesté par les spécialistes. Il y a seulement discussion sur le taux de probabilité de ces accidents. Il n'est pas non plus contesté qu'un acte terroriste, tel que celui, par exemple et parmi bien d’autres , de la chute dirigée d’un gros avion de ligne puisse déclencher une catastrophe dans un réacteur. Ici encore, on ne peut que polémiquer sur le taux de probabilité ».

Axel Mayer

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